Réalisation : Van Dael, Jan Frans (Anvers, 27 mai 1763 - Paris (75), 20 mars 1840) (Peintre)
Bouquet de fleurs dans un vase de pierre sur un entablement
Bouquet de fleurs dans un vase de pierre sur un entablement
Réalisation : 1810
Domaine : Peinture
Technique(s) : Toile (peinture à l'huile)
Dimensions : H. 62,8 cm ; l. 49 cm
N°inventaire : PE.1276
© Crédit(s) photo(s) :
Lauginie, François
Camus, Christophe
Cartel
Formé à l'architecture à Anvers, Jan Frans Van Daël arrive en France en 1786 pour réaliser les trompe-l'œil des châteaux de Chantilly, Saint-Cloud et Bellevue. Il decouvre l'art de la peinture de fleurs avec Gerard van Spondonck, un des peintres favoris de Marie-Antoinette. Dans la tradition de Jan van Huysum (1682-1749) qui parmi les premiers a associé avec un faire minutieux des fleurs et des fruits savamment assemblés dans une composition baroque, les peintres hollandais révolutionnent à la fin du XVIlle siècle le genre de la nature morte avec un souci botanique qui fascine à l'heure ou cette science connait un essor grandissant parmi les femmes de l'aristocratie, dans les cercles intellectuels puis auprès de la bourgeoisie.
Si le succès de van Daël est immédiat à partir de sa première participation au Salon de 1793, c'est le Salon de 1810 qui lui apporte la consécration avec une médaille d'or. Le bouquet de fleurs d'Orléans est réalisé la même année, bien qu'il ne semble pas faire partie des trois tableaux envoyés à l'exposition. Avec une minutie qu'il partage avec le Français Pierre-Joseph Redouté, il peint chaque espèce avec une précision qui permet de reconnaître tulipes, hélianthe, pivoines, volubilis, illets et capucines qui composent ce riche bouquet, typique de l'art brillant et raffine de Van Dael.
La Nature morte de pêches (inv 1275) peinte sur marbre, montre un même sens du raffinement extrême dans un trompe-l'œil qui utilise le support de marbre pour accentuer l'entablement dans le même matériau.
Cette œuvre est emblématique de la générosité des collectionneurs locaux. Elle faisait partie de la collection Bichet qui comprenait, entre autres, l'esquisse pour le portrait de Mme de Prony de Girodet également exposé au musée.
Provenance
Legs de Albert Bicher au musée des Beaux-Arts d'Orléans, 1919.
Entré au musée, 1920.
Dépôt à l'école Maternelle.
Retour au musée des Beaux-Arts, 1853.
Dépôt au Bureau de Bienfaisance.
Retour au musée des Beaux-Arts, 1992.
École
Flandres
Localisation
Musée des Beaux-Arts
1er étage
Salle : Les arts sous le premier empire